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Climat : à Carpentras, les viticulteurs tentent de contrôler la grêle en ensemençant les nuages // manipuler les nuages, une technologie controversée
www.lesechos.fr Climat : à Carpentras, les viticulteurs tentent de contrôler la grêle en ensemençant les nuages

En envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, ils veulent réduire la taille des grêlons. Une technique appelée à susciter un intérêt croissant avec le changement climatique.

Climat : à Carpentras, les viticulteurs tentent de contrôler la grêle en ensemençant les nuages

Climat : à Carpentras, les viticulteurs tentent de contrôler la grêle en ensemençant les nuages

En envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, ils veulent réduire la taille des grêlons. Une technique appelée à susciter un intérêt croissant avec le changement climatique.

Par Anne FEITZ, Publié le 28 août 2024 à 09:30Mis à jour le 28 août 2024 à 10:03

Jean-Claude Micol n'a plus peurdelagrêle. Ce 15 août, vers 10 heures du matin, ce viticulteurdelarégiondeCarpentras a pourtant reçu une alerte sur son téléphone, l'avertissant d'un risquedegrêlele jour même, vers 14 heures. Il détient toutefoislaparade, entrelesoliviers du jardindesa maison : une drôledemachine, composéededeux bonbonnes et d'une petite cheminéeeninox d'un mètredehauteur.

Un « générateur terrestre à vortex » qui lui permet d'envoyer, grâce aux courants ascendants, des particules d'iodure d'argent danslesnuages, à 2.000 mètres d'altitude. « On multiplie ainsilesnoyauxdecongélation sur lesquels s'agrègentlescristauxdeglace qui formentlesgrêlons. Commelaquantité d'eau dans le nuage est constante, il y a plusdegrêlons, mais ils sont plus petits : ils tombent plus lentement et ont même souvent le tempsdefondre », dit-il.

Episodesdegrêleplus violents

Dequoi protégerlesviticulteurs, mais pas seulement. « Des grêlonsde3 à 5 centimètres, ça fait des dégâts surlestoitures,lesvérandas… », avance Sandra Scavennec, coordinatrice du réseau Prévigrêle auquel appartient Jean-Claude Micol. A Saillans, danslaDrôme, à quelques kilomètresdelazone couverte par son réseau, des grêlonsde750 grammes ont détruit toits et pare-brisesenjuillet 2023.

Il n'y a finalement pas eudegrêleà Carpentras le 15 août. Un collèguedeJean-Claude Micol, prèsdeSuzette, à une quinzainedekilomètresdelà, n'a pas eulamême chance. « Mais vous voyez, aucun grêlon n'a dépassé 1 centimètre,lesimpacts sont légers », fait valoir Sandra Scavennec,enmontrantlaplaquedepolystyrène témoin que le viticulteur vientdelui apporter.

L'ensemencement desnuagespourcontrôlerlamétéo existe depuisdenombreuses années. Mais Sandra Scavennec s'attend à ce qu'il suscite un intérêt croissant avec le changement climatique. « Selonlesscientifiques, il y aura danslesdécennies à venir moins d'épisodesdegrêle, mais chaque épisode risque d'être plus violent », dit-elle.Lesépisodesdesécheresse, également appelés à se multiplier, pourraient aussi lui ouvrirdenouvelles perspectives dans l'Hexagone.

Jean-Claude Micol estime quelatechnique est efficace à « 50 %, 60 % » - un chiffre difficile à démontrer. «Laseule fois où j'ai perdu une partiedema récolte, je n'avais pas pu allumer le générateur », dit-il, évoquant quatre épisodesdegrêleseulementenvingt-sept ans.

Coût des récoltes perdues

Le viticulteur dépend aussi des générateursdeses voisins, qui maillentlesnuagesensemencés. « Notre réseau compte 185 générateurs danslarégion Sud-Est », indique Sandra Scavennec. Prévigrêle appartient lui-même à l'Association nationale d'étude etdelutte contrelesfléaux atmosphériques (Anelfa), qui fournit le matériel et totalise plusde1.000 générateursenFrance métropolitaine.

S'appuyant surlesétudes d'Anelfa - etlabonne santédeses propres cultures -, le viticulteur estime que l'iodure d'argent n'a pas d'impact environnemental significatif, compte tenu des faibles quantités utilisées.Enrevanche, il connaîtlesdégâts que peut provoquerlagrêle. « Mon voisin Jean-Claude a perdu 100 %desa récolte, avantdes'équiper d'un générateur », dit-il.

A Carpentras,lesfrais sont prisencharge parlacommunauté d'agglomérations (environ 20.000 euros par an) , etlesgénérateurs opérés par des bénévoles.Lesexploitants indépendants horsdelazone qui souhaitent s'équiper devront débourser environ 2.000 euros par an, tout compris.

A mettreenregard du coût d'une récolte perdue : selon l'Anelfa, l'événementdegrêlele plus cherdel'histoire, survenu du 6 au 10 juin 2014, a coûté à lui seul 850 millions d'euros aux assureurs.Lesindemnisations liées aux aléas climatiques ont représenté 6,5 milliards d'eurosen2023.

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Climat : manipuler les nuages, une technologie controversée

Utilisé de longue date, l'ensemencement des nuages pour contrôler la pluie suscite un intérêt croissant dans certains pays, notamment la Chine. Son efficacité et son absence d'impact environnemental ne font toutefois pas consensus auprès des scientifiques.

Par Anne FEITZ, Publié le 28 août 2024 à 07:36Mis à jour le 28 août 2024 à 09:38

Sécheresse persistante dans les Pyrénées-Orientales ou dans l'Aude, épisodes de grêle de plus en plus destructeurs : face aux effets à venir du réchauffement climatique, la tentation est grande de vouloir contrôler la météo, en particulier la pluie ou la grêle.

En France, l'ensemencement des nuages, pour contrôler la grêle, est déjà utilisé de longue date. L'Association nationale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques (Anelfa) a mis au point une technique, permettant, en envoyant de l'iodure d'argent dans les nuages, de réduire la taille des grêlons.

« Les cristaux de glace se développent sur davantage de particules contenues dans un nuage. Il n'y a pas plus d'eau, les grêlons sont donc moins gros », explique Sandra Scavennec, coordinatrice du réseau Prévigrêle, l'un des membres de l'Anelfa.

Lutter contre la sécheresse

L'Anelfa utilise des « générateurs terrestres à vortex », qui envoient l'iodure d'argent depuis le sol en s'appuyant sur les courants ascendants. D'autres, comme la société française Selerys, utilisent des ballons pour disséminer les particules. D'autres encore, à l'étranger, les propagent grâce à des avions.

« Une cinquantaine d'Etats dans le monde pratiquent l'ensemencement des nuages », explique Marine de Guglielmo Weber, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (Irserm), qui a fait sa thèse sur le sujet. « Si la France n'y recourt pour l'instant que pour lutter contre la grêle, d'autres, comme les Etats-Unis, les pays du Sahel ou les Etats du Golfe l'utilisent aussi pour augmenter les chutes de pluie. »

La Chine est sans doute le leader mondial de la technique : elle y consacre d'énormes investissements, l'ayant par exemple utilisée pour faire pleuvoir avant la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin en 2008, ou pour lutter contre la sécheresse dans la région du fleuve Yangtsé en 2022.

« Elle est en train de mettre en place le plus grand programme au monde de lutte contre la sécheresse, sur le plateau tibétain », indique la chercheuse. On a un temps soupçonné les Emirats arabes unis d'avoir ainsi provoqué les inondations de Dubaï de mars dernier - ce qu'ils ont démenti.

La technologie est toutefois controversée. D'abord, parce que son efficacité reste discutée. « Il n'y a pas de consensus scientifique sur la question », explique Marine de Guglielmo Weber. « La pluie ou la grêle sont des phénomènes naturels dont la variabilité est très élevée. Il est très difficile de les corréler à une activité humaine et de savoir ce qui se serait passé sans intervention. »

Ralentir les troupes vietnamiennes

Par ailleurs, son impact sur l'environnement est encore très peu documenté. Si l'Anelfa affirme, études à l'appui, que les quantités d'iodure d'argent utilisées sont trop faibles pour être nocives, Marine de Gugliemo Weber est plus circonspecte. « Certes, si l'iodure d'argent avait des effets massivement toxiques, on l'aurait déjà constaté », reconnaît-elle. « Mais on ne connaît pas les effets d'une accumulation dans le temps, ni ceux d'une interaction avec d'autres substances présentes dans les sols. Une étude parue en 2016 a aussi montré ses effets nocifs sur les micro-organismes, qu'il conviendrait de creuser. »

Enfin, l'ensemencement des nuages pose une question de réglementation. Les Etats-Unis l'ont utilisé pendant la guerre du Vietnam, pour provoquer des inondations et ralentir les troupes vietnamiennes. Depuis, l'ONU a adopté, en 1976, une convention (Enmod) interdisant de l'utiliser à des fins militaires. Mais même à des fins civiles, son utilisation peut provoquer des tensions. En 2018, un général iranien a accusé Israël de manipuler les nuages, afin d'éviter qu'il pleuve en Iran.

Certains réclament dès lors un statut juridique pour les nuages. L'avocat et romancier français Mathieu Simonet veut même les voir inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau, la question de la réglementation de leur ensemencement fait déjà l'objet de réflexions.

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À la veille de la possible reprise des coupes d'arbre sur le chantier contesté de l'A69, le niveau de violence monte. L'impunité dont bénéficie le concessionnaire Atosca nourrit un climat où les posi…

Les opposants à l'A69 sous les feux des pro-autoroute

Les opposants à l'A69 sous les feux des pro-autoroute

À la veille de la possible reprise des coupes d'arbre sur le chantier contesté de l'A69, le niveau de violence monte. L'impunité dont bénéficie le concessionnaire Atosca nourrit un climat où les positions se radicalisent. Et où les pro-autoroutes n'hésitent plus à agresser directement les opposant·es.

Emmanuel Riondé, 31 août 2024 à 11h46

Vendredi matin, 30 août, une opération de gendarmerie a été menée à Saïx dans le Tarn pour évacuer la Cal'arbre, cette ZAD née en février où se trouvaient des opposant·es au chantier de l'A69, entre Castres et Toulouse.

Placée sous l'autorité de Sébastien Simoes, secrétaire général chargé de l'administration de l’État dans le Tarn depuis l'éviction le 16 juillet dernier du prefet Michel Vilbois, l'opération, déclenchée à l'aube, a mobilisé « plus de 200 gendarmes et l'équipe spécialisée de la Cnamo (la cellule nationale d'appui à la mobilité, spécialisée dans le “dégagement d'obstacles complexes”) ». En fin d'après-midi, la préfecture a fait savoir que 10 personnes avaient été interpellées et que l'objectif était « atteint » bien que « quelques arbres » restaient occupés.

De fait, plusieurs « écureuils », ces militant·es qui se perchent pour empêcher les abattages, n'ont pas été délogé·es. En revanche, un homme d'une trentaine d'année était toujours à l'hôpital dans un état sérieux samedi matin, après avoir chuté, au début de l'intervention, d'environ 8 mètres du fortin érigé dans « Bourg palette », poste avancé de la ZAD. Selon l'une de ses camarades à son chevet, jointe par Mediapart, le diagnostic faisait état hier soir de « 6 fractures sur trois vertèbres dont une sévère ».

De quoi alourdir un peu plus l'ambiance de veillée d'armes qui règne depuis une semaine le long du chantier, alors que se rapproche le 1^(er) septembre, date à laquelle certaines coupes d'arbres sont de nouveau autorisées jusqu'à la mi-novembre. Les opposant·es à l'A69, parmi lesquel·les figure ce blessé sérieux, sont régulièrement accusé·es par les promoteurs de l'autoroute de commettre des violences. En référence aux actes de sabotage, dont plusieurs, revendiqués ou non, ont été commis ces dernières semaines sur le chantier. Notamment l'incendie dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 août, d'un coffrage destiné à couler la pile d’un pont sur le chantier, à Saïx. Deux jours plus tard, dimanche 25, une voiture de police municipale a été incendiée et un vigile pris à partie par quelques zadistes. Des faits toujours relayés avec gourmandise par les médias locaux (ici ou ), notamment La Dépêche du Midi, qui ne cache plus son engagement en faveur de l'autoroute.

Les violences subies par les opposant·es sont, elles, bien moins médiatisées. Selon toutes les personnes interrogées par Mediapart, elles ont pourtant augmenté de façon très préoccupante depuis le printemps.

Des cris et de la fumée dans la nuit

Deux faits qui auraient pu tourner au drame se sont ainsi produits au mois d'août. Le premier s'est déroulé le 13 août au Bacamp (camp de base) lieu de convergence des opposant·es, non loin de la ZAD. « Dans la nuit, j'allais me coucher, il y a eu des cris puis de la fumée, du côté du parking, raconte Nick\*, un zadiste opposé à l'A69 qui se trouvait sur place cette nuit-là, interrogé par Mediapart. Quand je suis arrivé, deux personnes venaient de se faire agresser par trois hommes qui étaient repartis après avoir incendié leur voiture et leur tente qui brûlaient devant nous. L'une d'elle nous a expliqué qu'un agresseur lui avait mis quelque chose sous la gorge, un couteau ou sa main, dans l'obscurité et la panique, elle n'a pas su ce que c'était... » Les personnes agressées, estimant qu'elle n'ont « rien à attendre de leurs bourreaux » (voir leur communication sur Instagram ), ont déposé plainte pour des faits de dégradation de matériel. Le parquet de Castres a ouvert une enquête pour « dégradations par incendie et violences en réunion ».

Dimanche 25 août, c'est Alexandra, 44 ans, son compagnon, et leur fils de 4 ans qui ont été victimes d'un incendie criminel. La maison et le terrain qu'ils louent depuis plus de dix ans à Verfeil, situés sur l'emprise du tracé de l'autoroute, ont été rachetés par Atosca, le groupement qui construit l’autoroute en vue de l’exploiter, en mars 2023. Mais Alexandra peut toujours se prévaloir du bail signé avec son précédent propriétaire, courant jusqu'en novembre 2025. Au grand dam du concessionnaire qui, depuis, lui a fait plusieurs propositions officieuses de relogement et/ou d'indemnisation.

En mars dernier, craignant de voir débarquer chez elle des engins, elle accueille plusieurs « écureuils » qui s'installent dans les arbres et des tentes plantées dans le jardin. Dans la nuit de dimanche 25 au lundi 26 août, une « vingtaine » d'entre elles et eux étaient là. « Heureusement, souffle-t-elle au téléphone, la voix encore étranglée par l'émotion. À 3 heures du matin, une copine partie aux toilettes s'est mise à crier en voyant un départ de feu sous les sapins, près de la route. Il y en avait deux autres sur des parties du terrain donnant sur le chantier. Tout le monde s'est levé, on a rempli d'eau tout ce qu'on pouvait, raccordé des tuyaux et arrosé. Quand les pompiers sont arrivés, on avait presque maîtrisé les trois feux. Ils ont juste dû remettre un peu d'eau sur un foyer enterré qu'on arrivait pas à éteindre. » Des bidons de 5 litres et des « petites bouteilles contenant une espèce de gel bleu » jonchent les alentours du terrain, raconte-t-elle. Le lendemain, à Balma, en banlieue de Toulouse, les gendarmes qui ont récupéré les bidons et bouteilles et noté la plaque d'immatriculation d'une voiture passée à plusieurs reprises dans la nuit devant chez elle, enregistrent sa plainte pour « destruction de bien d'autrui par moyens dangereux pour les personnes » et « tentative de meurtre ».

En réalité, la situation se dégrade depuis des mois, raconte Alexandra qui avait déjà déposé une main courante en juillet suite à l'intrusion chez elle, en son absence, d'agents de NGE, la maison mère d'Atosca. « On a régulièrement des coups de klaxons la nuit, des insultes et des jets de déchets dans le jardin depuis des voitures qui passent... », déplore la femme qui dit être ressortie « complètement défaite » de la nuit de dimanche à lundi. « Au matin, j'étais comme une zombie. Je ne comprends pas cette bêtise... Mon petit de 4 ans dormait, ça aurait pu être bien plus grave si les jeunes n'avaient pas été là pour donner l'alerte... »

Les insultes, les crachats, les menaces, « à la Cal'arbre, on est habitués », témoigne Nick\*, pour qui ce climat détestable était « une trame de fond de la vie sur la ZAD ». Et ce, jusqu'au bout : jeudi soir, veille de l'évacuation, « deux types habillés en mode militaire sont venus sur le talus pour tirer des rafales d'airsoft avant de repartir ».

Un durcissement perçu et raconté par l'ensemble des actrices et acteurs du mouvement d'opposition à l'autoroute. « Une camarade du collectif s'est récemment fait arracher son appareil photo puis violemment bousculée par des vigiles d'Atosca sur le chantier, raconte Geoffrey Tarroux, membre du collectif La voie est libre (LVEL). Elle a déposé plainte mais ça a été classé sans suite ». Pour Marion, du collectif Puylaurens sans bitume, le tournant date de la mobilisation contre les projets autoroutiers, « Roue libre », qui s'est tenu les 7, 8 et 9 juin (voir notre reportage sur place). « Depuis, on constate une montée des tensions, observe-t-elle. Des villages sont scindés en deux, des gens ne se parlent plus. Nous avions des panneaux plantés dans le champ d'un membre du collectif, ils ont été violemment déterrés et jetés. Vu la rage avec laquelle ils ont tout arraché, on était content de ne pas y être quand ils sont passés... » Selon plusieurs sources, un quad a été observé à plusieurs reprises entre Puylaurens et Saïx ces derniers mois, tentant d'intimider des personnes qui se trouvaient à proximité du chantier. Une connaissance de Marion s'est fait « courser » par ce quad où se trouvait deux hommes. « Il y a ce qui se dit aux informations mais aussi tous ces petits faits que les gens savent et qui font peur, témoigne Marion. Certains ont déjà préféré quitter le collectif, on craint que ça dégénère, notre sentiment aujourd'hui, c'est vraiment l'inquiétude... »

Le spectre de Sivens

Le 8 juin, alors que la manif'action Roue libre rassemblait l'essentiel des forces militantes du côté de Puylaurens, deux quads, encore, puis des moto-cross sont passés devant la ZAD de la Cal'arbre à une vingtaine de kilomètres de là, raconte Nick\* qui s'y trouvait. « Ensuite, en plein après- midi, un utilitaire est passé, porte latérale ouverte avec un gars qui balançait un liquide inflammable vers nous avec une sorte de jet sous pression. Le passager a mis un coup de briquet, incendiant la haie, le pied des arbres et l'entrée... », poursuit-il.

« Parasites », « voyous », « écoterroristes » ou « puent-la pisse », sur les réseaux sociaux, la sémantique à laquelle recourent les pro-autoroute pour qualifier les opposant·es est au niveau. Et à chaque action de sabotage, le ton monte. « Je pense que ça ne peut pas finir autrement qu'avec un drame s’il n'y a pas de moratoire, s'inquiète Geoffrey Tarroux*. Le niveau de frustration aujourd'hui est extraordinaire. Si l'État était un peu scrupuleux sur l'environnement, Atosca paierait très cher pour toutes les mises en demeure non respectées, les manquements, les retards cumulés aux étapes clefs du projet... Mais rien ne se passe. On nous accuse de violences alors qu'on vit au quotidien sur un territoire dévasté par une entreprise qui ne respecte aucune décision de justice... Et on n'entend jamais nos grands élus, Delga (présidente de la Région Occitanie), Ramond (président du Département du Tarn) ou Carayon (maire de Lavaur) dénoncer le non respect par Atosca des mises en demeure dont il fait l'objet »,* s'étrangle-t-il. Des élus prompts, en revanche, à hurler à la violence de « l'ultra-gauche » au moindre rassemblement anti-autoroute.

Claire Dujardin, avocate de militants zadistes de Sivens et de la famille de Rémi Fraisse, ce jeune militant tué le 26 octobre 2014 par la police lors d'une manifestation sur le site, connaît ce schéma. « À Sivens, des agriculteurs et des riverains s'étaient organisés en milice, à visage découvert, rappelle-t-elle. Et de manière assez parallèle à ce que l'on voit aujourd'hui sur l'A69, on avait des élus qui chauffaient leurs troupes contre les zadistes. Un sentiment d'impunité s'est développé avec un discours du type "on est sur nos terres, les autorités nous soutiennent mais la justice est trop laxiste, faisons le boulot ". On a le sentiment que 10 ans plus tard, le même scénario est en train de se répéter sur l'A69. En espérant que ça ne se terminera pas de la même façon... »

Le président d'Atosca Martial Gerlinger n'a pas répondu à notre demande d'échange. Interrogée sur le positionnement de l'entreprise par rapport aux graves attaques d'opposants observées ces dernières semaines, son attachée de presse nous a fait savoir par texto que « Atosca condamne toute forme de violences, comme celles dont sont victimes nos salariés, nos partenaires, notre outil de travail depuis des mois. »

Les arbres de la ZAD sont toujours protégés

La ZAD de la Cal’arbre se trouve sur le parcours de l’A69 en construction, d’où son rôle stratégique de blocage des travaux pour les opposant·es. Mais l’arrêté préfectoral d’autorisation des chantiers impose un calendrier strict pour l’abattage des arbres qui s’y trouvent et la destruction des terres. Deux espèces protégées y ont été repérées : le Grand Capricorne, un coléoptère dont les larves vivent dans les troncs des vieux chênes, et le trèfle écailleux, qui prospère dans la prairie qui les entoure.

Les arbres ne peuvent être coupés sans le diagnostic d’expert·es disant à quel endroit du tronc le faire. Or cette analyse n’a pas été faite. Sollicitée par Mediapart, la DREAL Occitanie, le service déconcentré du ministère de l’écologie, a affirmé vendredi 30 août qu’ « aucun document modifiant le protocole d'abattage des arbres prévu à l'arrêté d'autorisation environnementale du 1*^(er)* mars 2023 et aucune nouvelle autorisation de coupe d'arbre n'a été accordée par la DREAL ».

Quant au trèfle écailleux, il faut attendre qu’il soit en fleur pour le transplanter ailleurs, soit en avril-mai prochain, précisent Les Amis de la Terre de Midi-Pyrénées

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Budget 2025 : le projet de Gabriel Attal prévoit de nouvelles coupes pour la transition écologique
www.lesechos.fr Budget 2025 : le projet de Gabriel Attal prévoit de nouvelles coupes pour la transition écologique

La « lettre plafond » envoyée par Matignon au ministère de la Transition écologique, dans le cadre de son budget 2025 « provisoire », prévoit 1,5 milliard d'euros de baisses de crédits pour MaPrimeRénov', et le verdissement du parc automobile, par rapport au budget 2024.

Budget 2025 : le projet de Gabriel Attal prévoit de nouvelles coupes pour la transition écologique

Budget 2025 : le projet de Gabriel Attal prévoit de nouvelles coupes pour la transition écologique

Par Anne FEITZ Publié le 29 août 2024 à 14:33Mis à jour le 29 août 2024 à 20:02

La « lettre plafond » envoyée par Matignon au ministère de la Transition écologique, dans le cadre de son budget 2025 « provisoire », prévoit 1,5 milliard d'euros de baisses de crédits pour MaPrimeRénov', et le verdissement du parc automobile, par rapport au budget 2024.

Rien n'est évidemment définitif, puisqueleprojetdebudget 2025 préparé parlePremier ministre démissionnaireGabrielAttaldevra être revu et corrigé parlenouveau chefdel'exécutif. Maisla« lettre plafond » envoyée il y a dix jours par Matignon au ministèredelaTransitionécologique, révélée en partie parlesite spécialisé Contexte, n'augure riendebonpourlatrajectoire carbonedelaFrance dans les années à venir.

MaPrimeRénov' etlebonus automobile : les principaux leviers envisagéspourréduire les émissionsdegaz à effetdeserre des secteurs les plus pollueurs sont sacrifiés. Au total, selon nos propres informations, ces enveloppes seraient amputées d'environ 1,5 milliard d'euros (en créditsdepaiement), par rapport au budget 2024. Elles avaient déjà subi un coupderabot substantiel (de1 milliard) lorsque Bercy avait annoncé 10 milliards d'euros d'économies en février.

Non-consommationdel'enveloppe

L'enveloppe attribuée à MaPrimeRénov', prévuepouraider les particuliers à lancerlarénovation énergétiquedeleurs logements, serait diminuée d'environ 1 milliard d'euros - et donc maintenue à son niveau aprèslecoupderabotdefévrier, à 3 milliards d'euros.

En février,legouvernement avait justifiélachute du budget des aides parlanon-consommationdel'enveloppe en 2023 et au débutde2024.LaréformedeMaPrimeRénov' engagée début 2024pourfavoriser les rénovations d'ampleur avait, il est vrai, fait plongerlenombrededossiers, maislerétropédalage opéré en mars avait inversélatendance. Fin juillet, alors que 1 milliard seulement, sur les 3 prévus en 2024, avait été consommé, les professionnels observaient un nouvel attentisme des propriétaires à engager des travaux, tant quelasituation politique ne serait pas éclaircie.

L'autre grande coupe envisagée, qui risquederalentir sérieusementladécarbonationdelamobilité, est celledel'enveloppe consacrée au verdissement du parc automobile : elle tomberaitde1,5 à 1 milliard d'euros. Il s'agiraitderéduire encorelebonusécologique(accordé aux acheteursdevoitures électriques neuves) oudelimiterleleasing social (permettant aux ménages modestes d'acquérir une voiture électrique à 100 euros par mois). Les crédits prévus sur les transports en commun seraient aussi sérieusement réduits.

Lebonus avait déjà été raboté en début d'année, et réorienté sur les personnes à faibles ressources, tandis quelesuccès du leasing social avait conduitlegouvernement à fermerleguichet dès février, après 50.000 commandes. L'une des mesuresdecampagnedeGabrielAttal, avant les législatives, consistait pourtant à doublerlenombrededossiers correspondants en 2025.

Douche froide

EnfinleFonds vert, destiné à aider les collectivités locales à engager leurtransitionécologique, ne comporterait pasdenouveaux crédits. Les crédits versés atteindraient environ 300 millions, compte tenu des engagements pris les années précédentes.LeFonds vert serait dotédeseulement 1 milliard d'euros d'autorisations d'engagements en 2025, à dépenser les années suivantes.

Outil jugé indispensable pardenombreux territoires, qui l'utilisentpourlarénovation thermiquedeleurs bâtiments oupourchanger leur éclairage public, il avait déjà été réduitde2,5 à 2 milliards d'euros en février, lors des dernièrescoupesbudgétaires. MaisleministredelaTransitionécologique, Christophe Béchu, avait annoncé en grande pompe en avril qu'il serait sanctuarisé à ce niveau.

Même provisoire, cette lettre plafond risque d'avoir l'effet d'une douche froide sur les professionnels et les investisseurs, publics ou privés, qui ont besoindestabilitépourengager les dépenses nécessaires àlatransitionécologique.

Et ce, même si parallèlement les crédits prévuspourledéveloppement des énergies vertes augmententde4,5 milliards d'euros : une hausse mécanique et non pilotable liée aux contrats d'achatdel'électricité renouvelable, compte tenudelaforte baisse des prixdel'énergie. Au total, et compte tenudecette hausse mécanique,lebudget du ministère serait appelé à augmenterde2,8 milliards d'euros.

« Cette lettre plafond ne veut pas dire grand-chose en elle-même : tout dépend en réalité du contenu précis des mesures envisagées, comme les barèmes du bonus automobile, par exemple. Par ailleurs, nombre descoupesenvisagées n'ont aucune chance d'être adoptées au Parlement : les élus locaux ne voteront pas un Fonds vert réduit à zéro alors qu'ils ont planifié des investissements, veut croire un bon connaisseur du dossier. Il n'empêche, c'est très mauvaispourlatransitionécologique, car cette lettre risquedeservirdepointdedépart aux négociations lors des vraies discussions budgétaires. »

Legouvernement démissionnaire avait décidé que les crédits alloués dans ce budget 2025 seraient globalement stables, en valeur absolue. Ce qui, compte tenudel'inflation, revient à trouver environ 10 milliards d'économies l'an prochain, avait expliqué Matignon en présentant ces travaux.___

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Néo-routiers, villages parfaits, provinces instagrammées: bienvenue dans l'Hyper France
  • Ça m'a fait pensé à ça, comme actualisation : https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/dix-ans-plus-tard-les-hipsters-sont-devenus-conservateurs/

    Attention: la tendance à singer Super Dupont ne doit pas être confondue avec le Made in France.

    Camus@jlai.lu tu sais ce qu'il te reste à faire !

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    Connu sous le nom de SunCable, ce projet sur 12 000 hectares sera situé dans le Territoire du Nord, baigné de soleil, et est soutenu par le milliardaire de la technologie et militant écologiste Mike Cannon-Brookes.

    L’Australie approuve les plans de construction de la « plus grande » centrale solaire du monde
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    Tesla sape les conditions de travail et brise les grèves : exemple en Suède
    basta.media Tesla sape les conditions de travail et brise les grèves : exemple en Suède

    L'entreprise d'Elon Musk refuse de dialoguer avec les syndicats en Suède. C'est pourtant d'usage dans le pays. Lorsque les salariés ont fait grève, Tesla y a envoyé des employés étrangers. Cette pratique risque d'être reproduite ailleurs en Europe.

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    Maroc : près de 5 000 cultivateurs de cannabis graciés par Mohammed VI
    www.liberation.fr Maroc : près de 5 000 cultivateurs de cannabis graciés par Mohammed VI

    Premier producteur de cannabis selon l’ONU, le Maroc a adopté en 2021 une loi encadrant son usage industriel et médical. Cette grâce royale vise à faire du pays un acteur de premier plan sur ce marché en pleine expansion.

    Maroc : près de 5 000 cultivateurs de cannabis graciés par Mohammed VI
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    Forêts : « En faisant de la plantation d’arbres la règle, Emmanuel Macron a fait le choix d’une politique soutenant les pratiques les plus controversées »
  • Forêts : « En faisant de la plantation d’arbres la règle, Emmanuel Macron a fait le choix d’une politique soutenant les pratiques les plus controversées »

    Sylvain Angerand, Ingénieur forestier

    Dans une tribune au « Monde », le coordinateur de l’association Canopée, Sylvain Angerand, appelle à revoir le volet forestier du plan France Relance, dont il évalue négativement l’impact sur la biodiversité et les puits de carbone.

    Dans l’inconscient collectif, planter un arbre est un symbole d’action écologique. En annonçant vouloir planter 1 milliard d’arbres en dix ans pour « renouveler » les forêts françaises, le président de la République a voulu marquer les esprits. Mais une forêt ne se gère pas en plantant des arbres. Au contraire, en faisant de la plantation la règle, Emmanuel Macron a fait le choix d’une politique forestière soutenant les pratiques les plus controversées au détriment de l’émergence d’une sylviculture plus durable basée sur les dynamiques naturelles et la résilience.

    Le premier constat est que, dans plus de 85 % des projets financés, la forêt a été rasée avant d’être replantée. Parfois, malheureusement, ces coupes rases sont nécessaires. Mais les critères de sélection des projets sont si flous que les abus ont été et sont encore nombreux. Il suffit qu’une forêt comporte 20 % d’arbres dépérissants pour qu’elle puisse être qualifiée de sinistrée ou vulnérable. En conséquence, même si 80 % des arbres sont vivants, elle peut être rasée et replantée. Le plus souvent avec des résineux, plus recherchés par l’industrie.

    Ethique de médecine

    Cette politique est en contradiction, de plus en plus flagrante, avec le droit européen. Aucune évaluation environnementale n’a été réalisée, alors que les impacts sur la biodiversité ou le puits de carbone sont significatifs.

    En détruisant de façon volontaire des stocks de carbone, le gouvernement prend le risque de ne pas respecter son objectif d’absorption de carbone dans le secteur des terres à l’horizon 2030 et de s’exposer à une très forte amende.

    Dernière réalité, cette politique de plantation est très gourmande en fonds publics. Le volet forestier du plan de relance a coûté environ 150 millions d’euros pour « renouveler » environ 36 000 hectares de forêt, soit un investissement public de 4 145 euros par hectare.

    Malgré ce fort niveau de dépenses, de nombreuses forêts, notamment des forêts publiques dans le Grand-Est, n’ont pas pu être reconstituées. Certains acteurs de la forêt privés ont, en effet, capté ces aides pour financer des projets « ne relevant pas directement de l’adaptation des forêts au changement climatique » , comme le souligne la Cour des comptes.

    Nous proposons donc une approche différente : concentrer les moyens lourds (coupe rase et plantation sur la totalité de la surface) pour des situations exceptionnelles et adopter une logique plus douce et moins coûteuse ailleurs. Autrement dit, établir une éthique de médecine pour la forêt : réduire les facteurs de vulnérabilité, détecter de façon précoce les problèmes, soigner de façon ciblée et amputer seulement lorsqu’il n’y a plus d’autre choix.

    La clé de voûte de cette stratégie est d’adopter un plan pour promouvoir la sylviculture mélangée à couvert continu [gestion à travers laquelle la forêt est maintenue dans sa structure naturelle, entretenue par des coupes de bois légères, et qui favorise le mélange d’essences] partout où cela est possible.

    Plutôt que de focaliser le débat sur ce qu’il faut planter, il s’agit de se concentrer sur l’amélioration et l’enrichissement de l’existant par des travaux plus ciblés, moins intensifs mais plus fréquents. Objectif : renforcer progressivement la résistance et la résilience des forêts en restaurant un bon état de fonctionnement écologique. Une stratégie parfaitement alignée avec l’agenda européen.

    Avec un forfait ou un crédit d’impôt de 500 euros par hectare pour réaliser des travaux d’amélioration (éclaircie légère, petite plantation d’enrichissement, ouverture de cloisonnement), cela permettrait de traiter une plus grande surface de forêt. Une stratégie qui monte en puissance en Allemagne. Lors de la précédente législature, deux propositions de loi, portées par des députés de différents partis politiques, ont été bloquées par le ministère chargé de l’agriculture et des forêts.

    Notre politique forestière ne doit plus se résumer à un slogan de communication sur un nombre d’arbres plantés. La nouvelle donne à l’Assemblée nationale est une occasion pour enfin ouvrir un large débat transpartisan sur l’avenir de nos forêts.

  • Violences au Bangladesh : le Parlement dissous, l’Inde inquiète de la situation
    www.la-croix.com Violences au Bangladesh : le Parlement dissous, l’Inde inquiète de la situation

    Mohammed Shahabuddin, le président du Bangladesh a dissous le Parlement mardi 6 août, au lendemain de la prise de contrôle du pays par l’armée. La police a présenté ses excuses aux étudiants, à l’origine du mouvement de contestation qui a chassé du pouvoir la première ministre Sheikh Hasina, en fuit...

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    "Oui aux contournements routiers de Montpellier" : quand La Gazette sert (encore) de passe-plats à la bourgeoisie locale
    lepoing.net "Oui aux contournements routiers de Montpellier" : quand La Gazette sert (encore) de passe-plats à la bourgeoisie locale - Le Poing

    Dans son édition du jeudi 1er août, La Gazette de Montpellier laisse une tribune au Cercle Mozart, influent club local et très select regroupant grands patrons, cadres dirigeants, universitaires, promoteurs ou avocats du Clapas, pour défendre le LIEN et le Contournement Ouest de Montpellier. Le Cerc...

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    À la Maison des livreurs, un peu de répit pour les travailleurs ubérisés
    basta.media À la Maison des livreurs, un peu de répit pour les travailleurs ubérisés

    À Bordeaux, un lieu unique permet aux livreurs à vélo de se protéger du froid ou de la pluie, de recharger leur téléphone et de prendre soin d'eux. Cet espace commun voit aussi naître la solidarité et les revendications collectives.

    À la Maison des livreurs, un peu de répit pour les travailleurs ubérisés
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    Climat : les promesses de l’IA grevées par un lourd bilan carbone
  • Merci beaucoup, je n'ai malheureusement pas le temps d'y réagir longtemps (en plus d'avoir appuyer malencontreusement sur annuler après avoir finit le premier message)

    Je réagirait juste propos de ça :

    Le 2e a l’air de juste parler du marketing de la silicon valley, ça m’intéresse pas. Je suis anticapitaliste, qu’ils mangent leurs morts. Les startups d’IAs sont des boites capitalistes comme les autres, je le sais, je m’en fous, y a aucun sujet spécifique à l’IA là.

    Camarade, ce ne sont pas nos imaginaires et récits qui donne l'orientation du déploiement à grande échelle de ces technologies, c'est bien le récit capitaliste et son marketing. Des personnes comme toi qui cherchent à faire émerger une autre voie sont indispensables mais il me semble assez candide de croire qu'une partie de de cette démarche et assimilé par les boites de la silicone vallée (Internet pour tous ausi à ses début on parait d'utopie) et que l'essor de l'usage de ces techno puisse être diviser en fonction des intentions des personnes qui ont bosser en premier leur dessus. Surtout que ces marketing narratifs est aussi partagé et défendu par nos dirigeants politiques, même si pas forcément partagé par une partie du personnel administratif, ce qui fait que ce contester de ce que veux (ex : le rêve mouillé de surveillance dystopique qui est en train de se réaliser) va de le sens d'un partenariat avec ces grandes boites et rien ne dis que si un stop leur mis les États ne se réappropriation pas les mêmes usages...

    . (hésite pas à me dire si je suis passé trop vite sur un argument important de l’article pas évoqué dans l’intro)

    Je dirai que tu te place une ouillière que te fais voir avec plus de difficulté les arguments développé justement.

    on en est là, à devoir démonter des idées fausses assemblées pour assouvir le besoin de pessimisme d’une population généralement technophobe, car confondant progrès technologique et silicon valley. Ce qui, soit dit en guise de conclusion, est une des plus grandes impostures intellectuelles de ce siècle.

    Je ne suis pas certain que parler de technophobe soit approprier, on peut critiquer ou être opposé à l'utilisation et au développement d'une techno sans pour autant être technophobe, un bon exemple c'est nucléairepunk vs solarpunk. Pour moi la plus grande imposture c'est plutôt la confusion entre progrès technologique et progrès humain et dissocier les implications sociaux-politiques et environnementales de la recherche en science appliqué.

    Oui les progrès de l'IA pour la médecine et la pharmacologie sont incroyables et merveilleux (presque magique en vrai dans ce que ça permet ;) )mais si les gains offert par ces progrès sont indissociables du développement et déploiement de technologie qu'Orwell ne pouvait même imaginer est-ce qu'on peut toujours parler de progrès technologiques enviable, e dis ça parce que souvent quand on parle bénéficie/risque des IAs dans les médias (je pense en particulier à une émission radiofrance) on a souvent droit à un association des deux sans chercher à distinguer les critiques pour chaque domaine.

    J'ai réécrit à la va vite, je suis un peu frustré le premier message était mieux formulé j'espère que celui-ci est quand même compréhensible

  • Avec sa “trêve olympique”, Macron “viole tous les usages démocratiques” (vu de l'étranger)
  • La trêve olympique interroge aussi à Milan, dans la rédaction du Corriere della Sera. Malgré la période compliquée que traverse le pays, aux niveaux aussi bien politique qu'économique, Paris 2024 pourrait faire souffler un vent nouveau sur l'Hexagone ? Le quotidien centriste en doute :

    "Si jamais les choses tournent mal, ce sera la faute de Macron. Si au contraire tout va bien, ce sera malgré lui. Le président est impopulaire auprès de la majorité des Français pour deux raisons : il ne fait rien pour cacher son talent ; il tient un discours positif et optimiste sur la France et l'Europe. Une faute impardonnable dans ce pays où prospèrent, et pas seulement sur le plan politique, ceux selon lesquels tout va mal et tout ira de mal en pis."

    Magnifique.

  • A69 : comment l’autoroute a ignoré les rappels à l’ordre de l’État
    www.mediapart.fr A69 : comment l’autoroute a ignoré les rappels à l’ordre de l’État

    Mediapart a eu accès à des courriers échangés entre l’administration et Atosca, le concessionnaire de l’autoroute contestée entre Castres et Toulouse. Ils documentent le passage en force de l’entrepr…

    A69 : comment l’autoroute a ignoré les rappels à l’ordre de l’État

    A69 : comment l’autoroute a ignoré les rappels à l’ordre de l’État

    Mediapart a eu accès à des courriers échangés entre l’administration et Atosca, le concessionnaire de l’autoroute contestée entre Castres et Toulouse. Ils documentent le passage en force de l’entreprise pour déboiser des zones pourtant protégées. Trois nouvelles plaintes ont été déposées cet été en lien avec les chantiers.

    Jade Lindgaard, 5 août 2024 à 10h53

    Au nom d’une autoroute, jusqu’où une entreprise est-elle autorisée à aller dans la désobéissance à la loi ? C’est la question que posent des documents issus de l’administration et obtenus par Mediapart dans le dossier contesté de l’A69.

    Ils concernent d’abord le déboisement du site de la Crémade, à Saïx, dans le Tarn. En février, des activistes avaient occupé ce bois pour empêcher l’abattage d’arbres. Pour les faire partir, les gendarmes avaient utilisé des méthodes particulièrement brutales : blocage de leur approvisionnement en nourriture, perturbation pendant leur sommeil, arrestations violentes, usage disproportionné de grenades lacrymogènes, déversement de produits inflammables au pied d’arbres occupés. Au point que le rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement, Michel Forst, s’était rendu sur place et avait exprimé ses « vives préoccupations » auprès du gouvernement.

    Pour justifier leur action, les militant·es s’appuyaient sur l’arrêté préfectoral autorisant les travaux. S’il donne le feu vert pour construire les 54 km de route, il classe certaines parcelles à « enjeu écologique fort » et leur accorde de ce fait une protection renforcée. C’est le cas du bois de la Crémade où six espèces de chiroptères (des chauves-souris) ont été repérées. Le pigeon colombin, un animal rare et reconnu d’intérêt patrimonial, y est aussi observé. Tout comme la salamandre tachetée et la mésange à longue queue.

    Mais Atosca, l’entreprise concessionnaire de l’autoroute entre Castres et Toulouse, n’a eu de cesse d’affirmer que le site avait été déclassé et ne représentait plus d’enjeux environnementaux majeurs – y compris devant les parlementaires qui ont auditionné ses représentants en avril. Et qu’elle pouvait donc tronçonner les arbres en toute légalité.

    C’est pourtant tout l’inverse que révèlent les courriers et les rapports de la police de l’environnement que nous avons pu consulter : les services du ministère de l’écologie, de la préfecture du Tarn et de l’Office français de biodiversité (OFB) ont rappelé à l’ordre l’entreprise à de nombreuses reprises pour ses manquements aux obligations que lui imposait le décret d’autorisation du chantier.

    Le 20 février, le directeur de la Dreal, l’antenne du ministère de l’écologie en Occitanie, Patrick Berg, écrit au directeur général d’Atosca, Martial Gerlinger, pour le prévenir que certaines zones où son entreprise prévoit de déboiser « ne peuvent pas à \[son\] sens être considérées comme à moindre enjeu » environnemental à cette période de l’année.

    En effet s’y trouvent des arbres où habitent des chiroptères (des chauves-souris), des oiseaux et des écureuils roux. Le représentant de l’État lui demande, de plus, de ne pas couper les boisements et alignements d’arbres qui n’ont pas encore été inspectés par le bureau d’études Biotope. Et termine sa lettre en rappelant le maître d’ouvrage à ses responsabilités : ses travaux doivent « rigoureusement » respecter leur arrêté d’autorisation.

    « Aucun abattage ne doit avoir lieu »

    Trois jours plus tard, nouveau courrier : l’entreprise a bien envoyé à l’administration le rapport d’un écologue. Mais il est trop imprécis, notamment sans cartographie, pour être validé. Surtout, la Dreal a été prévenue par l’OFB que 32 arbres avaient été abattus dans le bois de la Crémade, celui qu’il s’agissait de protéger.

    Le 5 mars, le directeur de la Dreal envoie un nouveau courrier au constructeur de l’autoroute : il ne valide pas l’évaluation écologique des sites qu’a établie l’entreprise. Et pour que les choses soient très claires, il énumère la liste précise des parcelles qui peuvent être déboisées. Celles qui « ne peuvent pas être déboisées à cette période » \- les caractères sont en gras – jusqu’au 1er septembre. Et celles où « aucun abattage ne doit avoir lieu » avant validation par l’administration.

    Il prévient en outre Atosca que le retrait de nids d’oiseaux et l’obstruction de cavités dans les arbres pour les empêcher d’y habiter ne sont pas autorisés, puisque la loi demande de préserver les habitats des espèces protégées, et non de les faire fuir.

    Dans un autre courrier du même jour, le représentant du ministère de l’écologie en Occitanie insiste auprès d’Atosca : « Je vous demandais de préserver ces arbres. » Désormais il est trop tard : « le secteur » ne représente plus d’ « enjeu résiduel » car ce qui devait y être protégé a été détruit.

    La Dreal en conclut donc que ces opérations n’ont pas été conformes au droit et transmet à Atosca un premier rapport de manquement administratif - une forme de procès-verbal constatant le non-respect d’un règlement. Concernant l’abattage non autorisé des 32 arbres du bois de la Crémade : les coupes des 21 et 23 février dans le bois de la Crémade – celui qui avait été occupé par les activistes – ont eu lieu « sans validation de la Dreal ». Les impacts sont directs sur la nidification des espèces protégées alors que celle-ci était « très probable » et même « imminente ». De plus, des cavités ont été obturées pour faire fuir les chiroptères, ce qui est contraire à ce que demandait l’arrêté préfectoral, et à ce que demandait spécifiquement la Dreal dans son précédent courrier.

    Le 21 mars, Atosca répond au Dreal. L’entreprise maintient sa position, considérant qu’elle pouvait déboiser car ses « reconnaissances » sur le terrain n’ont pas montré d’enjeux écologiques particuliers. L’explication qu’elle en donne est d’ailleurs révélatrice : des zones ont été « défavorabilisées », c’est-à-dire qu’elles ont perdu leur caractère hospitalier pour les espèces protégées, en raison des nombreux travaux préparatoires et de l’abattage de boisements contigus. Autrement dit, les chantiers liés à l’autoroute, avec leur bruit, leurs vibrations et leur début de destruction de l’écosystème avaient déjà fait fuir une partie des animaux.

    Comment expliquer que les constructeurs de l’A69 se soient sentis autorisés à braver les alertes des services de l’État ? Sollicité par Mediapart, Atosca a dit ne pas être en mesure de répondre, son directeur étant en congé. Bien qu’il ait donné une conférence de presse le matin même de notre demande.

    Mais dans son courrier du 21 mars, il apporte un argument supplémentaire et surprenant : les coupes de la Crémade « ont été réalisées sous l’injonction des forces de l’ordre, devant des débuts d’occupation ou tentatives d’occupation des arbres par des opposants ».

    Déjà 250 millions d’euros dépensés

    La préfecture du Tarn, qui commandait les opérations, avait pourtant été destinataire des courriers de la Dreal expliquant que ces coupes contrevenaient au droit. Interrogée à ce sujet par Mediapart le 1er août, elle nous invite à « poser \[nos\] questions à Martial Gerlinger » le directeur d’Atosca. Michel Vilbois, préfet du Tarn au moment de ces événements, a depuis été démis de ses fonctions en raison de son management brutal.

    Devant la commission d’enquête parlementaire sur l’A69, le dirigeant d’entreprise avait déjà déclaré au sujet de cet épisode avoir fait couper « quelques arbres », et cela « à la demande des forces de l’ordre » et « compte tenu d’enjeux de sécurisation et de complexité de gestion du site ».

    Lors de sa conférence de presse du 31 juillet, il a affirmé avoir « tous les feux au vert » pour la poursuite le chantier, en dépit du « moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières » promis par le Nouveau Front populaire dans son programme. « Nous considérons que nous ne sommes plus un projet, mais un chantier très actif, avec 250 millions déjà dépensés », a ajouté le dirigeant. La mise en service de l’A69 est toujours annoncée pour fin 2025.

    Plusieurs associations (dont France Nature Environnement Occitanie Pyrénées, le Groupe national de surveillance des arbres, les Amis de la terre de Midi-Pyrénées) ont déposé plainte le 16 juillet contre X avec constitution de partie civile mi-juillet pour les faits qui se sont déroulés à la Crémade. Les qualifications pénales visées sont : destruction et atteinte à la conservation d’espèces en dehors du cadre autorisé, avec la circonstance aggravante de la bande organisée.

    Deux autres plaintes ont également été déposées : l’une pour faux et usage de faux, trafic d’influence et prise illégale d’intérêt concernant une autre partie du chantier, et l’autre pour faux et usage de faux, risque causé à autrui et entrave au libre écoulement d’un cours d’eau – concernant un risque d’inondation. « Nous demandons un moratoire sur le projet de l’A69 et la suspension des travaux sur l’intégralité du tracé pour qu’un contrôle rigoureux des services de l’état puisse être fait » écrivent les associations requérantes dans un communiqué du 5 août.

    Mais ce n’est pas tout. Car au total, l’entreprise construisant l’A69 a reçu pas moins de huit rapports de manquement administratif entre le 17 octobre 2023 et le 21 mai 2024. Rédigés par des agents de l’Office français de biodiversité (OFB), ils énumèrent les entorses au décret d’autorisation des travaux qu’ils ont constaté lors de leurs visites d’inspection. Elles sont nombreuses.

    Le 17 octobre 2023 : 19 arbres ont été abattus « malgré leur statut à éviter », le balisage manque sur 74 % des arbres, des troncs sont entassés au sol et exposés au risque de moisissure. Une semaine plus tard, nouveau contrôle : des arbres où habitent des grands capricornes, un coléoptère protégé, ne sont pas signalés. En bordure de chantier, 136 arbres et arbustes ont été abattus. Un milieu sensible est « altéré » par le passage des engins de travaux.

    Le 5 décembre, ce sont cette fois des agents de la direction départementale des territoires (DDT), un service de la préfecture du Tarn, qui conduisent un contrôle inopiné du chantier. Ils en décrivent l’impact sur des cours d’eau : « altérations » des berges et comblement d’une partie du lit du Verdier, sur 20 mètres.

    Conséquences « majeures et irréversibles »

    Le 26 mars 2024, nouveau contrôle par des agents de la DDT – programmé cette fois. De nouvelles non-conformités sont constatées :  dysfonctionnements dans la gestion des eaux pluviales, travaux de dérivation non déclarés sur un cours d’eau.

    Deux jours plus tard, c’est l’OFB qui verbalise de nouveau l’entreprise : la majorité des sujets contrôlés sont conformes à la réglementation (65 %) mais certaines non-conformités sont « majeures et irréversibles ou difficilement réversibles », comme la coupe d’arbres et de boisements qui étaient à éviter.

    Le 24 avril, la DDT vient contrôler les prélèvements en eau sur le chantier : elle est puisée dans le cours d’eau du Rivalou sans déclaration préalable. Deux jours plus tard, de nouveaux problèmes de gestion des eaux pluviales sont constatés sur le chantier. Le 21 mai, d’autres manquements sont observés, notamment concernant un risque de pollution par déversement.

    Pour Gilles Garric, du collectif la Voie est libre opposé à l’A69, « tout cela montre qu’Atosca fait n’importe quoi et ne respecte pas l’arrêté préfectoral alors qu’ils prétendent faire une autoroute vertueuse ».

    Christine Arrighi, députée EELV de Haute-Garonne, et rapporteuse de la  commission d’enquête parlementaire sur le montage juridique et financier de l’A69, affirme : « Je ne peux pas imaginer un seul instant qu’il n’y ait pas au ministère des transports un dossier avec la liste de projets autoroutiers devant être revus ou abandonnés. Ce projet, qui ne prend à aucun moment au sérieux la piste d’une alternative ferroviaire, est issu d’un logiciel des années 70. Il est impossible que le gouvernement ne se soit pas à un moment posé la question de le maintenir. » Elle espère que la commission pourra terminer ses auditions et publier son rapport à la rentrée.

    Sur le tracé de l’autoroute, début août, trois sites sont toujours occupés par des opposant·es, qui appellent à les rejoindre pour un festival baptisé « Ciao A69 ». De son côté Atosca annonce vouloir reprendre l’abattage des arbres le 1er septembre : « Nous avons déjà coupé 95 % des arbres nécessaires au tracé de l’autoroute, il ne reste que quelques hectares à abattre », a déclaré son directeur général.

    Au vu des courriers dévoilés par Mediapart, on comprend pourquoi.

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    The Paris Olympics may look fair and inclusive on TV. The truth is much darker | Rokhaya Diallo
  • So what does is change about the facts in this article? If know about her, I guess you known about the social cleansing that happened in Paris, so why just focus on her instead of the subject ?

    she does more hurt to her community than anything.

    Funny enough, this critic is mostly made from people outside "her community"...

  • The Paris Olympics may look fair and inclusive on TV. The truth is much darker | Rokhaya Diallo
    www.theguardian.com The Paris Olympics may look fair and inclusive on TV. The truth is much darker | Rokhaya Diallo

    From a headscarf ban for French athletes to social cleansing in the capital, these Games rest on a foundation of injustice, says Guardian Europe columnist Rokhaya Diallo

    The Paris Olympics may look fair and inclusive on TV. The truth is much darker | Rokhaya Diallo

    >this unifying narrative introduced an Olympic and Paralympic Games that in reality are not all that inclusive. (...) To make these Games happen, Paris had to undertake a programme of intense social cleansing. > >According to an investigation by a collective named Le revers de la médaille (The other side of the coin), 12,545 people (including 3,434 minors) were evicted – some of them forcibly – across the Paris region between April 2023 and May 2024, which is a 38.5% increase on the 2021-22 period (twice as many as last year, and almost three times more than in 2021-22 for the minors) >(...) >Another odious policy that has accompanied preparations for the Olympics and Paralympics is that homeless people have been hidden or driven away by such measures as the installation of anti-homeless urban furniture. Almost 1,000 students were forced to vacate their university accommodation (provided by the official student services organisation) for police officers, firefighters and healthcare workers on duty during the Games. Many of them reported their shock at being met by utterly squalid conditions, including cockroaches, mould and mice. In addition to the filth, what is shocking is that it has taken the Olympics to expose the living conditions of students, despite repeated denunciation by their unions. (...) > >The surveillance extends well beyond QR codes. The legalisation of algorithmic surveillance, which allows for real-time behaviour analysis using AI to anticipate supposedly suspicious acts, is a “violation of the right to privacy”, according to Amnesty International. This system, fuelled by human biases against certain populations, will be amplified. Moreover, it will persist beyond the Olympic Game.

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    N’écoutant que lui-même, Macron poursuit sa politique pro-riches
    www.mediapart.fr N’écoutant que lui-même, Macron poursuit sa politique pro-riches

    Le chef de l’État a invité plusieurs grands patrons internationaux à déjeuner à l’Élysée pour les rassurer, après des élections législatives désastreuses pour son camp. Une manière de montrer qu’il n…

    N’écoutant que lui-même, Macron poursuit sa politique pro-riches

    N’écoutant que lui-même, Macron poursuit sa politique pro-riches

    Le chef de l’État a invité plusieurs grands patrons internationaux à déjeuner à l’Élysée pour les rassurer, après des élections législatives désastreuses pour son camp. Une manière de montrer qu’il n’était pas question pour lui de changer de politique économique, même en minorité au Parlement.

    Mathias Thépot, 30 juillet 2024 à 19h15

    ​

    Tout changer pour que rien ne change. Arrivé troisième au premier tour des élections législatives le 30 juin, sauvé de l’humiliation lors du second tour le 7 juillet par les électeurs et électrices de gauche qui se sont déplacé·es massivement pour faire barrage à l’extrême droite, le parti macroniste est clairement devenu minoritaire en France.

    Pourtant, le chef de l’État ne semble pas tirer les conclusions des résultats de ces élections qu’il a, rappelons-le, lui-même provoquées en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale début juin. Tout particulièrement en matière d’économie, il ne voit pas d’alternative à sa politique, alors même que les citoyens lui ont fait savoir dans les urnes qu’ils n’en voulaient plus.

    Preuve qu’il n’a pas pour idée de se remettre en cause, le président de la République a invité ce jeudi 25 juillet à l’Élysée pour déjeuner un parterre de grands patrons internationaux venus pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) et paralympiques (JOP) afin de les rassurer sur ses intentions pro-business. Un signal politique clair de la part de celui qui est accusé, bien au-delà des rangs de la gauche, de faire sécession avec les plus riches.

    Étaient présents à l’Élysée Elon Musk, patron du groupe automobile Tesla et soutien de Donald Trump, James Quincey (Coca-Cola), Joseph Tsai (Alibaba), Brian Chesky (Airbnb), Shou Zi Chew (TikTok), Lee Jae-yong (Samsung) Aditya et Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), ou encore Neal Mohan (YouTube). Côté français, Bernard Arnault (LVMH), Nicolas Namias (BPCE), Alexandre Bompard (Carrefour) ou encore Sébastien Bazin (Accor) étaient également conviés.

    Ce déjeuner peut être apparenté à une sorte de « mini-Choose France », du nom de ce forum organisé à Versailles par Emmanuel Macron depuis 2018, où une délégation économique française passe chaque année la brosse à reluire aux investisseurs internationaux, pour qu’ils mettent un billet sur l’économie française, moyennant des avantages fiscaux.

    Pas de remise en cause

    Selon une conseillère élyséenne qui a parlé à l’AFP, Emmanuel Macron a, lors du déjeuner, voulu « rassurer » tous les patrons inquiets après des élections législatives désastreuses pour son camp politique, en se portant garant que ses réformes structurelles (baisse de la fiscalité sur le capital et les plus riches, flexibilisation du marché du travail, chômage, retraites…) ne seraient pas remises en cause.

    Une conseillère de l’Élysée a précisé à l’AFP qu’Emmanuel Macron avait « expliqué les choix qui ont été les siens, avec notamment la dissolution » de l’Assemblée nationale, tout en les « invitant à continuer à investir dans notre pays ». Elle a aussi précisé qu’Emmanuel Macron leur avait donné « des gages » sur le fait qu’il a, lui, « l’attractivité chevillée au corps », et que cet élément serait « non négociable » lors des débats parlementaires à venir.

    (À lire aussi Compétitivité et attractivité: les faux-semblants de l’Elysée 24 janvier 2018 )

    Le mardi 23 juillet, face aux journalistes Nathalie Iannetta et Thomas Sotto sur France 2, le chef de l’État ne disait pas autre chose. Il analysait le moment politique actuel comme suit : « Que nous ont dit nos compatriotes ? Que notre pays a besoin de continuer à être plus fort et plus juste. » Mais encore ? « Quand je regarde les chiffres de l’OCDE \[Organisation de coopération et de développement économiques – ndlr\], on voit que la France est l’un des pays où la quantité de travail par habitant est la plus faible, donc on n’a pas besoin de la réduire. »

    Comprendre : il n’est pas question pour le président de la République de revenir sur sa réforme des retraites repoussant l’âge légal de départ à 64 ans, pourtant très impopulaire, ni de réfléchir à une conférence sociale autour de la réduction du temps de travail, comme le propose le Nouveau Front populaire (NFP), désormais premier groupe à l’Assemblée nationale. « L’urgence du pays n’est pas de détruire ce qu’on vient de faire, mais de bâtir et d’avancer », a-t-il aussi lancé.

    Pour le chef de l’État, « il faut continuer de réindustrialiser, d’améliorer la compétitivité et d’être le pays plus attractif d’Europe : c’est notre fierté depuis cinq ans ». Et peu importe si cette « fierté » relève davantage de l’autosatisfaction orwellienne. Car contrairement à ce que dit Emmanuel Macron, les chiffres ne montrent pas de réindustrialisation en France depuis son arrivée au pouvoir.

    Selon l’Insee, la production manufacturière en volume restait encore inférieure au premier trimestre 2024 par rapport au milieu de l’année 2017. Les derniers chiffres de l’Insee publiés ce mardi 30 juillet montrent même que la production manufacturière est en recul au deuxième trimestre 2024, de 0,7 %.

    Mais plutôt que de s’appuyer sur la statistique nationale, la Macronie préfère brandir des chiffres qui lui sont plus favorables. Ceux des baromètres de l’attractivité du cabinet d’audit américain EY et de Business France – une agence de l’État dirigée par un ancien député macroniste –, dont nous expliquions ici et qu’ils étaient très incomplets et ne représentaient en aucun cas une réalité scientifique.

    C’est pourtant cette idée « d’attractivité » qui gouverne la politique d’Emmanuel Macron et lui permet de justifier sa politique de l’offre, sans jamais questionner les plus de 160 milliards d’euros d’aides publiques distribuées chaque année aux entreprises qui creusent le déficit.

    À tout cela, Emmanuel Macron ne veut surtout pas déroger. « Oui, mais ça c’était avant, quand vous aviez une majorité à l’Assemblée... », pointait à juste titre le journaliste Thomas Sotto lors de l’interview du chef de l’État. Certes, « mais je pense que c’est bon pour le pays tout court », lui a rétorqué Emmanuel Macron. Bref, c’est clair : pour le chef de l’État, il n’est pas question de changer d’un iota la politique économique du pays.

    Pacte législatif sans compromis

    Autre preuve du déni démocratique en matière d’économie : ce mardi 30 juillet, Les Échos ont révélé les grandes lignes du « pacte d’action » prévu par le toujours premier ministre Gabriel Attal pour travailler avec d’autres forces politiques sur un « pacte législatif commun »... qui n’a de commun que le nom.

    (À lire aussi Industrie française : l’attractivité de la rente 18 janvier 2022 )

    Le groupe macroniste, qui s’est renommé Ensemble pour la République (EPR), propose certes d’améliorer le pouvoir d’achat, principale préoccupation de la population. Mais nulle idée, pour ce faire, de rehausser le Smic à 1 600 euros net, comme le propose la gauche, ou de réinvestir dans les services publics. Il s’agit juste de poursuivre la politique déjà engagée depuis 2017.

    Le groupe EPR propose en effet, selon Les Échos, une revue des exonérations de cotisations sociales pour rapprocher le salaire net du salaire brut et inciter aux augmentations. Soit ce qui était déjà prévu depuis l’automne dernier, via la mission qui avait été confiée par Élisabeth Borne aux économistes Antoine Bozio et Étienne Wasmer.

    Le parti présidentiel planche aussi sur une mesure visant à un meilleur « partage de la valeur » et à une amélioration de la « prime d’activité », également dans les tuyaux bien avant la dissolution de l’Assemblée nationale.

    Les Échos nous apprennent enfin que le groupe EPR promouvra la « continuité sur la politique économique, avec une stratégie activité, emploi et croissance pour accélérer la réindustrialisation et inciter à la reprise d’emploi avec une réforme de l’assurance-chômage ». Bref, de compromis en économie, il n’y aura pas du côté de la Macronie.

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    >Le chef de l’État a invité plusieurs grands patrons internationaux à déjeuner à l’Élysée pour les rassurer, après des élections législatives désastreuses pour son camp.

    Parce qu'on ne disrupte pas les bonnes habitudes, Les "dîners de Bercy" d'Emmanuel Macron avec le Tout-Paris : "Complément d'enquête" revient sur une coûteuse stratégie d'influence ; Voyages et dîners coûteux : les comptes de l’Élysée dérapent

    1
    Jeux olympiques : 12 545 personnes ont été expulsées d’Ile-de-France, les associations dénoncent un «nettoyage social»
  • "Lorsque j'entends parler de «nettoyage social», je me noie. Ce que nous effectuons est un assainissent de classe au service de l’intérêt supérieur du rayonnement de la Nation à l'internationale."

    Marc Guillaume (préfet de Paris et préfet de la région IDF), probablement.

  • Balade à Sète
  • Amaï, en voilà une cité qui laisse pas indifférent et je ne dis pas ça parce que je suis un enfant de Sète :)

  • Hydroxychloroquine could have caused almost 17,000 deaths in six countries during COVID, study finds
  • Former US President Donald Trump said: ‘What do you have to lose? Take it.’

    As a proud and patriotic French, I can't let the murican brag about their (former) President without bragging about our former and current President whom happen to be a very good epidemiologist :

    https://www.science.org/content/article/france-s-president-fueling-hype-over-unproven-coronavirus-treatment

    Today his profile rose even higher, as French President Emmanuel Macron traveled to Marseille to meet Raoult, a hospital director and researcher who led the two trials. Macron did not comment after the meeting, but the rendezvous, initiated by Macron, was a clear sign of Raoult's newfound political clout. Jean-Paul Hamon, president of the Federation of Doctors of France, one of many scientists and doctors critical of the meeting, called it "showbiz politics."

    A survey released by French polling institute IFOP on 6 April revealed that 59% of the French population believes chloroquine is effective against the new coronavirus. Confidence in the drugs is higher on the far right and far left, and reached 80% among sympathizers of the "yellow vest" movement that staged massive protests against Macron's economic policy in 2018 and 2019. Support is also very high, at 74%, in the Marseille region.

    Karine Lacombe, head of infectious diseases at the Saint Antoine Hospital in Paris, has said on French TV that she and her team have received repeated "physical threats" for refusing to prescribe chloroquine; she said she has also seen many falsified prescriptions for the drug. Other doctors have reported similar experiences. The pressure comes on top of the stress caused by shortages of protective equipment, diagnostic tests, and medical staff.

  • Climate-related disasters could raise insurance prices in Europe
  • In my country (France) it's mandatory to have one...

  • Climate-related disasters could raise insurance prices in Europe
  • It's happening here (France) as well. Insurer have cancelled their contract with some cities because it would be to expansive to do what they are paid for...


    Pyrénées-Orientales : ces communes qui voient leurs contrats d'assurance résiliés face à la hausse du risque

    After dealing with floods, landslides, fires... in recent months, the nightmare has taken another turn for some mayors, many of them in the Pyrénées-Orientales region, who are seeing their insurers suddenly withdraw from their contracts. Faced with unbearable increases or outright cancellations from one day to the next, a veritable marathon has begun for the elected representatives of small communes, who are sweating to find a new insurance company.

    It's been around two years since the evil began to creep into municipal councils in the département, as it has in many other parts of France. Some elected representatives no longer hide their fear at the thought of opening a letter from their insurance company. End of contract or not, the bad news can come at any time. There are two phenomena," says Edmond Jorda, president of the Catalan branch of the Association des Maires de France. Either a staggering rise in membership fees. Or the insurance company simply pulls out." On the morning of Monday November 6, the elected representative met with the president of the AMF Occitanie on this subject. "On November 22, this will be the theme of a workshop at the Congress of Mayors in Paris," he informs, "the title of which will be 'Does my commune have an insurer?'"

    In fact, the scale of the problem is such that on October 25 the government launched a mission on "the insurability of local authorities". It will have the difficult task of determining how to get local authorities, already overwhelmed by the vagaries of the weather, out of the rut.

    Unsuccessful call for tenders

    A number of communes in the Pyrénées-Orientales region, particularly on the coast and in the Agly and Têt valleys, have recently received notices of increased premiums, or worse. "Some people have had their insurance withdrawn mid-contract", says Edmond Jorda, although he stresses that this is legal. This is how the mayor of his commune of Sainte-Marie currently finds himself without "ordinary sickness" insurance for his municipal employees. "There are many of us in this situation, and our employees are no longer covered by our insurance except for long-term sick leave, long-term illness or maternity leave." Forcing the communes to compensate out of their own funds.

    Not far away, in Torreilles, the municipality is under a double sword of Damocles. "Mayor Marc Médina laments, "Our insurer cancelled our property insurance policy before the summer, on the grounds that we are in a flood zone. The problem is that the call for tenders immediately launched by the commune was unsuccessful. "It's not uncommon for companies not even to reply to our letters," says a disappointed Edmond Jorda. "As soon as we're on a risk prevention plan or listed on a natural disaster decree, the insurers either impose prohibitive rates on us, or don't respond to our requests."

    In Torreilles, "we will no longer have insurance as of next January", warns Marc Médina. But that's not all: on the same date, the second insurance company covering the commune and its 70 or so agents for supplementary health insurance will also lapse. "We had a firm that insured us. But in July 2022, they announced that they would be cancelling the contract on January 31. We renegotiated a small increase in the deductible and the contract was maintained. A few weeks ago, however, we received a reminder that our contract would be terminated again on December 31, 2023."

    200% increase in municipal contribution

    The mayor does not understand this decision. In his view, it was sick leave, which was too high for the insurer's liking, that had justified this "readjustment". But since then, he insists, the situation has largely improved. He thought he was safe from another surprise. The only way out for him was a 200% increase in the municipal premium. In other words, the contract would rise from €47,000 to €147,000 for the commune of 3,800 inhabitants.

    "We can't afford not to have insurance," insists Marc Médina, who has called in a specialist consultant to find an insurer willing to take on his commune. Because "it will be impossible for the commune, in the event of a glitch, to take on the financial risk." "If, for example, a man were to injure himself while jogging on a road and need care for years, the taxpayers would have to pay ad vitam aeternam," adds his neighbor from Sainte-Marie. "But it's the insurer's job to take risks," points out the mayor of Torreilles.

    The two councillors then turned their attention to the State: "We should set up a fund to protect local authorities," suggested Marc Médina. In essence, this is what Edmond Jorda intends to demand, arguing: "The State must at least provide an offer.

    "Reinsurers see risks multiplying and passing them on to insurance companies".

    SMACL, an insurance company specializing in local authorities, refers to a domino effect almost "beyond its control". Its press office, contacted on Monday, confirms that local authorities all over France are increasingly receiving "notices of payment due in the course of the year". The explanation for this phenomenon? "We take into account the sinister nature of the situation at national level. And it so happens that, whereas 5 or 10 years ago, the risks of natural phenomena occurring were one-off or rare, today they are becoming 'systemic'. The recurrence of such events is increasingly costly to indemnify, and the very large sums involved mean that insurers are obliged to reinsure with very large multinationals, often abroad." The bill includes the weather, of course, but also riots, which are on the increase, and their attendant material damage.

    All this is mutualized and passed on. In the end, explains SMACL, "insurers have no choice but to tighten up their conditions, either by reviewing ceilings or increasing deductibles."

    Here too, the company has initiated discussions with the government. The aim: "to make the regulations evolve." To put it plainly: "Perhaps the State could play a greater role in this type of situation, so that elected representatives are not left without a solution. Because," SMACL points out lucidly, "claims are not going to stop tomorrow.

    "Insurers are becoming more and more cautious, so we have to negotiate by mutual agreement".

    A former insurance agent in Perpignan, Dominique Boisserie is a consultant in public procurement and insurance for local authorities. Some forty communes in the Pyrénées-Orientales region have called on his services over the past two years, including Torreilles, for whom he is currently seeking a new insurance policy. His asset, says the professional, is the Groupement d'Intérêt Economique to which he belongs, which gives him a certain credibility in his dealings. "Over the past few years, a number of natural disasters have had a major impact on certain towns on the Catalan coast or near the Agly or Têt rivers. But they are also paying for the riots in other French towns. All our customers are feeling the pinch. And insurers are becoming increasingly cautious."

    He explains that SMACL has had financial difficulties and recently merged with MAIF, which withdrew from the market, driving down the offer. Another insurance group with a strong presence in the local authority market, according to the specialist, has become "extremely selective about the risks it underwrites, and in particular has decided to take on far fewer local authorities." His solution today is to negotiate by mutual agreement. Discussions are tough, but at the price of higher deductibles in particular, they have a chance of succeeding.

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    Texas Republicans Target Climate Science in Textbooks Ahead of Education Board Vote
  • Do you mean that some scientists will comply with Texas Republicans agenda and provide scientific endorsement to their climate change revisionism just to keep their funding and job ?

  • McKinsey & Company pushes fossil fuel interests as advisor to UN climate talks, whistleblowers say
  • or focus on anything other than getting the rich what they want at everyone else’s expense.

    I guess that means they are able to do a good work, it's just that their good work is not about solving global problems.

  • ‘Only the rich can bear this heat’: how Dhaka is battling extreme weather
  • Well a reference is given to back up this affirmation : Extreme weather and climate events likely to drive increase in gender-based violence

    As the climate crisis leads to more intense and more frequent extreme weather and climate-related events, this in turn risks increasing the amount of gender-based violence experienced by women, girls, and sexual and gender minorities, say researchers.

    In a study published in The Lancet Planetary Health, a team led by a researcher at the University of Cambridge analysed current scientific literature and found that the evidence paints a bleak picture for the future as extreme events drive economic instability, food insecurity, and mental stress, and disrupt infrastructure and exacerbate gender inequality.

    Between 2000 and 2019, floods, droughts, and storms alone affected nearly 4 billion people worldwide, costing over 300,000 lives. The occurrences of these extreme events represent a drastic change, with the frequency of floods increasing by 134%, storms by 40%, and droughts by 29% over the past two decades. These figures are expected to rise further as climate change progresses.

    Extreme weather and climate events have been seen to increase gender-based violence, due to socioeconomic instability, structural power inequalities, health-care inaccessibility, resource scarcity and breakdowns in safety and law enforcement, among other reasons. This violence can lead to long-term consequences including physical injury, unwanted pregnancy, exposure to HIV or other sexually transmitted infections, fertility problems, internalised stigma, mental health conditions, and ramifications for children.

    To better understand the relationship between extreme events and gender-based violence, researchers carried out a systematic review of existing literature in this area. This approach allows them to bring together existing – and sometimes contradictory or under-powered – studies to provide more robust conclusions.

    The team identified 41 studies that explored several types of extreme events, such as storms, floods, droughts, heatwaves, and wildfires, alongside gender-based violence, such as sexual violence and harassment, physical violence, ‘witch’ killing, early or forced marriage, and emotional violence. The studies covered countries on all six of the major continents and all but one focused on cisgender women and girls.

    The researchers found evidence that gender-based violence appears to be exacerbated by extreme weather and climate events, driven by factors such as economic shock, social instability, enabling environments, and stress.

    According to the studies, perpetrators of violence ranged from partners and family members, through to religious leaders, relief workers and government officials. The relationship between extreme events and gender-based violence can be expected to vary across settings due to differences in social gender norms, tradition, vulnerability, exposure, adaptive capacity, available reporting mechanisms, and legal responses. However, the experience of gender-based violence during and after extreme events seems to be a shared experience in most contexts studied, suggesting that amplification of this type of violence is not constrained geographically.

    “Extreme events don’t themselves cause gender-based violence, but rather they exacerbate the drivers of violence or create environments that enable this type of behaviour,” said Kim van Daalen, a Gates Cambridge Scholar at the Department of Public Health and Primary Care, University of Cambridge.

    “At the root of this behaviour are systematic social and patriarchal structures that enable and normalise such violence. Existing social roles and norms, combined with inequalities leading to marginalisation, discrimination, and dispossession make women, girls, and sexual and gender minorities disproportionately vulnerable to the adverse impacts of extreme events.”

    Experiencing gender-based violence can also further increase vulnerability. When faced with the likelihood of experiencing harassment or sexual violence in relief camps, for example, some women or sexual and gender minorities choose to stay home or return to their homes even before doing so is safe, placing them in additional danger from extreme events and furthering restrict their already limited access to relief resources.

    Extreme events could both increase new violence and increase reporting, unmasking existing violence. Living through extreme events led some victims to feel they could no longer endure abuse or to feel less inhibited to report the abuse than before the event. However, the researchers also noted that reporting remains  plagued by a number of factors including silencing of victims – particularly in countries where safeguarding a daughter’s and family’s honour and marriageability is important – as well as fears of coming forward, failures of law enforcement, unwillingness to believe victims, and the normalisation of violence.

    Van Daalen added: “Disaster management needs to focus on preventing, mitigating, and adapting to drivers of gender-based violence. It’s crucial that it’s informed by the women, girls, and sexual and gender minority populations affected and takes into account local sexual and gender cultures and local norms, traditions, and social attitudes.”

    Examples of such interventions include providing post-disaster shelters and relief services – including toilets and bath areas – designed to be exclusively accessed by women, girls, and sexual and gender minorities or providing emergency response teams specifically trained in prevention of gender-based violence.

    Likewise, empowerment initiatives for women and sexual and gender minorities that challenge regressive gender norms to reduce vulnerability could bring opportunities to negotiate their circumstances and bring positive change. For example, women’s groups using participatory- learning-action cycles facilitated by local peers have been used to improve reproductive and maternal health by enabling women to identify and prioritise local challenges and solutions. Similar programmes could be adapted and applied in extreme event management to empower women as decision makers in local communities.

    ...

    Case studies

    Flooding and early marriage in Bangladesh

    Studies suggest a link between flooding incidence and early marriage, with spikes in early marriages observed in Bangladesh coinciding with the 1998 and 2004 floods. Next to being viewed as a way to reduce family costs and safeguard marriageability and dignity, these marriages are often less expensive due to flood-induced impoverishment lowering expectations.

    One study included an example of the head of a household explaining that the 2013 cyclone had destroyed most of his belongings, leaving him afraid that he would be unable to support his youngest unmarried daughter, who was under 18. Marrying off his daughters was a way of reducing the financial burden on the family.

    ReferenceVan Daalen, KR. Extreme events and gender-based violence: a mixed-methods systematic review. Lancet Planetary Health; 14 June 2022; DOI: 10.1016/PIIS2542-5196(22)00088-2

  • MIT’s New Desalination System Produces Freshwater That Is “Cheaper Than Tap Water”
  • This might have an interesting potential yet I am quite sceptical.

    Desalination doesn't just get rid off the salt but also most of the water's minerals. Lack of minerals in the water used everyday can be harmful for human health and also for agriculture. This poor water can't provide enough minerals or worst even adsorb the ones from the human body same with the soil. This is why many desalination plants have remineralization process by adding some or reusing minerals extracted from the brine.

    If such a system is deployed it would have to address this problem as well as providing solutions to dispose or utilize the brine.

    Remineralization of desalinated water: Methods and environmental impact

    Israeli Scientists Fear Public Health Risks from Desalinated Seawater

  • le_pouffre_bleu le_pouffre_bleu @slrpnk.net

    Des fois j’oublie des , d’auters fois je mélnage leurs lettres.

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