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Zéro déchet @jlai.lu
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Derrière une campagne pour encourager le tri des pots de yaourt, du lobbying et une réalité nettement plus nuancée

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Derrière une campagne pour encourager le tri des pots de yaourt, du lobbying et une réalité nettement plus nuancée
5 comments

  • Merci pour ce rappel.

    Les pots de yaourt en France ne sont pas recyclés (2%), il vaut mieux préférer les pots familiaux de 500g/1kg et en plastique qui lui peut être plus facilement recyclé, mais par habitude on reste attaché à la portion individuelle.

    Pour les plus motivés, il est facile de faire soi-même ses yaourts dans des pots en verre (récupération des pots de confitures, cornichons...) sans forcément besoin d'avoir une yaourtière, voici une recette facile et sans matériel particulier :

    • faire chauffer le lait à >85°C pendant au moins 20 min pour casser les molécules,
    • laisser refroidir à 60°C,
    • verser dans le/les pots avec un peu de yaourt pour les ferments (1 cuillère à soupe de yaourt "souche"/L)
    • laisser incuber : mettre les pots dans une glacière et recouvrir d'un torchon, laisser incuber 3h. Si on a pas de glacière, recouvrir d'une grosse couverture fonctionne aussi.
    • sortir et laisser refroidir avant de mettre au frigo

    • Bonne idée la glacière. J'ai plutôt tendance à mettre sous une couverture dans le four éteint que je viens de faire tourner à température minimale une dizaine de minutes. Un peu comme la pâte à pain.

      • Je le fais au thermos. Même étapes que décrites précédemment, mais laisser refroidir entre 40 et 50° et incubation au thermos 8 à 10h (pendant la nuit, c'est pratique).

  • Eh bien, recyclez maintenant ! - février 2019, Le Monde diplomatique

    Comment les industriels ont abandonné le système de la consigne

    Poubelle jaune, poubelle verte, poubelle bleue… À grand renfort de sermons, on nous chante les louanges d’une « citoyenneté moderne » associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. C’est peut-être se méprendre sur la logique qui sous-tend cette injonction à l’« écoresponsabilité » des consommateurs.